le pouvoir du peuple

Je voudrais rebondir sur l’article du 17 juillet « le pouvoir du peuple » qui relate l’évolution des médias. En effet l’évolution des supports d’information a permis aux émetteurs une tribune de plus en plus vaste et une audience de plus en plus élargie. Désormais, les élus politiques peuvent s’adresser à un nombre plus grand et influencer une population plus large. Ce qui les rend de plus en plus importants, voire de plus en plus dangereux, mais surtout de plus en plus critiqués.

La maitrise des médias et le contrôle de l’information ont permis aux peu de gens au pouvoir de décider de ce que la masse doit ou ne doit pas savoir. Mais peu à peu les tribunes se sont ouvertes à la masse pour communiquer, échanger et s’exprimer. Une ouverture qui, à mon sens, n’est pas due au fait que les gens au pouvoir aient voulu démocratiser l’accès à l’information et intégrer la population dans le processus informationnel, mais surtout aux enjeux économiques et de rentabilité des entreprises médiatiques pour lesquelles la diversification des canaux de communication rapporte beaucoup plus d’argent et les rend plus compétitives.

Dans cette quête d’intérêts économiques, les canaux médiatiques se sont vus multipliés et d’autres formes de communications ont vu le jour permettant ainsi de rendre le flux informationnel multidirectionnel au lieu d’un flux unidirectionnel imposé par les médias classiques.

Ainsi, Par exemple, le web social a permis de donner la voix à ceux qui ne pouvaient avoir accès aux médias et les unir autour d’une cause ou tout simplement les laisser s’exprimer comme ils le voulaient. C’est ainsi que l’émergence de ces nouvelles formes de communication a remis en question la neutralité et la crédibilité des médias classiques et a vu les pouvoirs peu à peu perdre leur poids médiatique. L’exemple le plus éloquent de cette forme d’expression et le printemps arabe où le web social a joué un grand rôle dans la coordination et la communication des révolutionnaires pour renverser leurs régimes.

Au final, on passe à une communication multidirectionnelle, où tous ceux qui le souhaitent peuvent s’offrir une tribune, faire entendre leur voix, partager ou échanger tout ce qu’ils considèrent d’intérêt. Maintenant, c’est dans les réseaux, les communautés que se crée la réalité et que tout prend son sens.

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